Se découvrir soi pour pouvoir découvrir l’autre
La profession de Psychomotricien est une thérapie à médiation corporelle. Le thérapeute engage son corps et ses émotions dans la prise en charge. Il est donc essentiel qu’il ait conscience de ses facultés pour faire avancer la relation de soin, mais aussi de ses propres limites. « On utilise les talents de chacun, à commencer par les nôtres », explique Romain.
À l’ISRP, dès la 1re année, au travers d’exercices utilisant la danse, la musique, les techniques du théâtre ou encore les jeux de rôle, l’étudiant va aller au contact de l’autre et, chemin faisant, se découvrir lui-même au regard de sa future pratique professionnelle.
« On nous met dans des situations d’apprentissage qui peuvent paraître compliquées. On développe ainsi notre posture de thérapeute, tout en se mettant à la place du patient », explique Sarah.
L’un des plus beaux métiers du monde !
Créée il y a 55 ans autour de l’enfance, la profession ne cesse d’élargir son champ d’intervention et les horizons de ceux qui ont fait un jour le choix de devenir Psychomotricien.
« Être Psychomotricien devient une façon d’aborder la vie. On ne fait rien sans raison, et on développe un incroyable sens de l’observation. C’est l’un des plus beaux métiers du monde ! », affirme Sarah. « Il n’y a pas deux jours qui se ressemblent et les offres d’emplois sont nombreuses. J’ai toujours eu le luxe de choisir ! », conclut Romain.